Laëtitia, Responsable du contrôle de gestion



Après un Master Stratégie Pilotage et Contrôle dans l’Entreprise, Laëtitia intègre le Groupe Estée Lauder en tant que Business Analyst pendant six mois. Ensuite, elle décroche un poste de contrôleur de gestion industriel au sein d’EDF, poste qu’elle occupera pendant trois ans. Aujourd’hui, elle est Responsable du contrôle de gestion et des statistiques au sein d’une institution de prévoyance.


« Le contrôle de gestion, c’est faire parler les chiffres »

Laëtitia, parle-moi un peu de ton poste

Actuellement je suis responsable du contrôle de gestion et des statistiques au sein d’une institution de prévoyance. La prévoyance, c’est prévenir les risques de la vie. C’est comme une assurance que l’on prend sur des risques lourds de la vie. Les salariés ne savent pas toujours qu’ils cotisent car, la prévoyance est souvent assimilée à la mutuelle santé de l’entreprise.

Le contrôle de gestion, une vocation ou une découverte un peu par hasard ?

J’ai découvert le contrôle de gestion lors de ma licence en économie et gestion. J’ai tout de suite accroché car, le contrôle de gestion, c’est faire parler les chiffres, les décrypter, analyser ce qui se cache derrière.

Justement, en quoi consiste ton travail ?

Pour résumé, j’ai deux casquettes : le suivi du budget qui correspond à la partie financière et le suivi de l’activité.
Ma première casquette consiste à suivre d’un côté le chiffre d’affaires et de l’autre les dépenses. Le but est de ne pas dépasser le budget alloué en début d’année. Lorsque je constate des écarts, je les analyse et j’alerte et conseille les différentes directions pour qu’elles dépensent autrement.
Le contrôle de gestion, ce n’est pas seulement du contrôle budgétaire, il y a aussi le suivi de l’activité, ma deuxième casquette.
Pour effectuer ce suivi, je mets en place des indicateurs métiers, par exemple le nombre de contrats négociés. Il y a aussi des indicateurs RSE, la responsabilité sociale des entreprises, le suivi des effectifs, des embauches ... Ces indicateurs nous servent à mesurer l’impact budgétaire. Il y a toujours un lien entre les deux casquettes.

Quelle formation as-tu suivie ?

Ma formation est universitaire. Après mon Bac Economique et Social spécialité Mathématiques, j’ai fait un DEUG Economie et Gestion puis une Licence dans la même thématique. Suite à ma licence, j’ai décidé de m’orienter vers le contrôle de gestion avec une Maîtrise de Sciences de Gestion.
J’ai décidé d’effectuer ma dernière année en apprentissage car, j’ai toujours travaillé pendant mes études en faisant des petits boulots. Mais là, j’avais envie de travailler dans mon domaine et d’allier études et travail.

L’apprentissage a-t-il été un plus pour t’insérer dans la vie active ?

Oui, et j’encourage tout le monde à effectuer une partie de son cursus en apprentissage. Etre en apprentissage, c’est toucher un salaire, donc financer ses études et à la fois mettre en pratique ce que l’on apprend à l’école. Le packaging apprentissage est donc très intéressant et formateur. Cette expérience m’a aidée à mieux m’intégrer dans le monde du travail.

Quelles sont les qualités pour réussir dans le contrôle de gestion ?

Il faut avoir une ouverture d’esprit, être disponible pour les autres directions. Il faut être à l’écoute, car sinon le risque est de se retrouver isolé. Le contrôleur de gestion ne doit pas rester tout seul dans son bureau ; il travaille pour les autres, au service des autres directions. Notre travail consiste à les aider, par exemple, en trouvant les financements nécessaires. Il faut aussi être dynamique et ne pas rester la tête dans les chiffres.

Quels sont les atouts du contrôle de gestion ?

C’est un métier très intéressant qui a beaucoup de facettes et qui permet d’être en contact avec toutes les directions de l’entreprise. Il n’y a pas un contrôle de gestion mais une multitude puisqu’on peut être rattaché à différentes directions et donc analyser des domaines très variés : la gestion de projet, le marketing, le commercial, l’agro alimentaire ...
Pour finir, je pense que le contrôle de gestion peut offrir beaucoup de perspectives d’évolution.


En savoir plus

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