Aquaculteur/trice



Présentation

Statuts

indépendant/salarié

Métiers associés

algoculteur / algocultrice , conchyliculteur / conchylicutrice, mytiliculteur / mytilicultrice, ostréiculteur / ostréicultrice , pisciculteur / piscicultrice , salmoniculteur / salmonicultrice

Secteur professionnel

secteur pêche et aquaculture

Centres d'intérêt

m'occuper d'animaux/travailler dehors/travailler en contact avec la nature

Nature du travail

Petit poisson deviendra grand

Quelle que soit sa spécialité, l'aquaculteur commence par se fournir en « bébés ». Il capte le naissain (tout petit coquillage) ou l'alevin (bébé poisson) en milieu naturel. Il peut également les acheter dans des fermes aquacoles ou les produire lui-même. Il accompagne leur développement en pilotant diverses opérations (tri, calibrage, choix de l'alimentation).

Un métier technique

Pieds et mains dans l'eau, ce professionnel est aussi un technicien, ayant acquis des connaissances en biologie et maîtrisant la réglementation en vigueur. Une réglementation très stricte. En salmoniculture, par exemple, l'aquaculteur doit effectuer lui-même la fécondation artificielle des poissons. D'une manière plus générale, l'aquaculteur doit contribuer à la bonne santé de ses petits protégés en soignant la qualité de leur eau et de leur alimentation. Le responsable d'élevage manage ses équipes (formation, organisation et contrôle du travail réalisé).

Arrivées à maturité (parfois au bout de 3 ans), les espèces sont conditionnées et prêtes à être vendues aux poissonniers, restaurateurs, entreprises de restauration collective...

Carrière et salaire

Un secteur en crise

Même si la France occupe une position de leader dans de nombreux domaines (caviar, huîtres), l'aquaculture française se porte mal et l'emploi s'en ressent. On recense aujourd'hui 12 700 postes « équivalents temps plein », mais la tendance est à la baisse.

Des emplois au compte-gouttes

Malgré le vieillissement de la profession, les reprises d'entreprises sont freinées par de nombreuses contraintes. Les jeunes diplômés (en particulier les pisciculteurs) peinent parfois à se faire une place dans le secteur aquacole. La progression de carrière est lente. Certains tentent leur chance à l'étranger (Afrique, Asie ou Amérique du Sud) ou dans des secteurs voisins comme technico-commerciaux, chercheurs de laboratoire ou conseillers dans des organismes de protection de l'environnement.

Devenir patron

Une seule solution pour évoluer : s'installer à son compte (des aides financières existent), puis s'agrandir. Les débutants commencent souvent par reprendre une ferme ou par s'associer. Dans les deux cas, cela représente un lourd investissement.

Salaire du débutant

A partir du Smic .

Accès au métier

Le niveau bac est recommandé pour s'installer à son compte.

Après la 3e

  • CAP conchyliculture (maritime)

Niveau bac

  • Bac pro productions aquacoles
  • Bac pro cultures marines

Niveau bac + 2

  • BTSA aquaculture
  • DEUST technicien de la mer et du littoral option valorisation des produits de la mer

Niveau bac + 3

  • Licence professionnelle en aquaculture

Niveau bac + 5

  • Masters professionnels ou recherche
  • Écoles d'ingénieurs proposant une spécialisation en aquaculture ou en productions animales. Admission sur concours (au niveau bac, bac + 2, bac + 3 ou bac + 4)

Voir la fiche originale : "Aquaculteur/trice"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016