Cadreur/euse



Présentation

Statuts

intermittent du spectacle/salarié

Secteur professionnel

secteur de l'audiovisuel

Centres d'intérêt

exercer un métier artistique ou créatif/me déplacer souvent/travailler à l'étranger

Nature du travail

Régler la caméra et filmer

Au cinéma, le cadreur exerce sous la conduite du réalisateur et du directeur de la photographie. Il met en marche et arrête la caméra, mais il doit aussi trouver les meilleurs angles de prise de vues. Pendant le tournage, le cadreur est responsable de la netteté de l'image et de la mobilité de la caméra. Il doit aussi anticiper les déplacements des comédiens. Certains réalisateurs cadrent eux-mêmes pour mieux diriger ces derniers. Mais, le plus souvent, ils donnent leurs instructions plan par plan aux cadreurs, via un story-board.

Suivre les consignes de la régie

Sur un plateau de télévision, plusieurs cadreurs filment simultanément sous des angles différents. Leurs images apparaissent alternativement à l'antenne. Munis d'un casque, ils reçoivent les consignes du réalisateur, en régie, pour faire, par exemple, un plan large ou un gros plan.

Varier les prises de vues

En reportage, le cadreur se déplace généralement avec un ingénieur du son et un journaliste (ou un réalisateur). Il a alors davantage de liberté pour travailler la lumière ou varier les prises de vues.

Carrière et salaire

88 jours de travail par an

Le statut d'intermittent du spectacle est majoritaire dans la profession : les cadreurs sont rémunérés selon le temps de travail effectué (par exemple, à l'heure, à la demi-journée ou encore à la journée). La précarité touche des effectifs qui augmentent plus rapidement que le volume de travail disponible. Les télévisions publiques sont les seules à proposer des CDI (contrats à durée indéterminée).

On estime à environ 1 000 le nombre de cadreurs, et à 1 500 celui de techniciens opérateurs, l'ensemble ne travaillant en moyenne que 88 jours par an, selon la Caisse des congés du spectacle.

Intégrer une " famille "

Les sociétés de production audiovisuelle (cinéma, télévision et institutionnelles) sont les plus grosses pourvoyeuses d'emploi. Deux tiers d'entre elles se trouvent en Ile-de-France. Le secteur, qui fonctionne beaucoup par cooptation, exige de se constituer un carnet d'adresses le plus tôt possible. En effet, dans ce milieu, les professionnels ont tendance à se regrouper par " famille " de projet en projet.

Salaire du débutant

1822 euros brut par semaine.

Accès au métier

Il est indispensable de suivre une formation pour devenir cadreur. Seules deux écoles sont reconnues par le comité de la carte du Centre national du cinéma (CNC) : l'École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS ex-FEMIS) et l'École nationale supérieure Louis Lumière . Très sélectifs, ces établissements ne sont accessibles qu'à une poignée de candidats.

Par ailleurs, hormis le BTS qui permet d'avoir une vision d'ensemble des métiers de l'audiovisuel, il existe une multitude d'écoles privées, assurant des formations en 2 ou 3 ans après le bac. Toutefois, elles sont très onéreuses et de qualité inégale.

Niveau bac + 2

  • BTS métiers de l'audiovisuel, option métiers de l'image ;

Niveau bac + 3

  • Licences pro  du son et de l'image ;
  • Certificats d'écoles spécialisées : ESRA, 3IS...

Niveau bac + 5

  • Diplôme l'Ecole nationale supérieure Louis Lumière section cinéma ;
  • Diplôme de la FEMIS spécialisation image ;
  • Diplôme de l'Institut national supérieur des arts du spectacle et techniques de diffusion (INSAS à Bruxelles).
  • Masters mention cinéma et audiovisuel ;

Voir la fiche originale : "Cadreur/euse"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016