Ingénieur/e en énergie solaire



Présentation

Statuts

salarié/fonctionnaire

Secteur professionnel

secteur énergie/secteur recherche/secteur fonction publique

Centres d'intérêt

concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe/faire de la recherche

Nature du travail

Sous le soleil

Deux techniques transforment le rayonnement solaire en énergie : le thermique produit de la chaleur ; le photovoltaïque, de l'électricité (avec des panneaux intégrés aux toitures et des centrales installées au sol). L'ingénieur en énergie solaire conçoit et coordonne la réalisation de ces installations.

Des études de faisabilité à la mise en service

Pour un projet de toiture avec panneaux photovoltaïque, par exemple, les études en amont durent de 2 à 3 mois. Après avoir sélectionné l'installateur, l'ingénieur en énergie solaire suit l'exécution des travaux jusqu'à la mise en service. Avant d'implanter une centrale au sol, il faut choisir un terrain offrant un bon potentiel photovoltaïque et un faible impact environnemental. Bases de données et visites aident l'ingénieur dans sa prospection. Puis, il examine les contraintes, suit le dossier et conduit la concertation locale. La gestion du projet dure de 1 à 3 ans jusqu'à l'obtention des autorisations.

Chercher de nouvelles techniques

La puissance énergétique du soleil est loin d'être exploitée. Les ingénieurs doivent améliorer le rendement des cellules photovoltaïques. Pour cela, des technologies émergent, comme le solaire thermodynamique et le photovoltaïque à concentration.

Carrière et salaire

18 000 professionnels en 2012

Après un bel essor, le secteur est en décroissance depuis 2011, avec un impact sur l'emploi. Selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), la filière photovoltaïque représentait 35 000 emplois en 2010 contre environ 18 000 en 2012. Le coût d'achat élevé de l'électricité produite est l'une des raisons de cette baisse.

De futurs développements ?

Un grand débat sur la transition énergétique a eu lieu en 2013. L'accroissement de la part accordée à l'énergie solaire aurait un impact important sur l'emploi. Une étude conduite par le SER (Syndicat des énergies renouvelables) estime que l'effectif professionnel pourrait être multiplié par 3 si les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement sont tenus.

Le plus souvent en PME

D'importants groupes sont implantés dans cette filière : EDF Énergies nouvelles, GDF Suez, Air Liquide, etc. Une centaine d'entreprises, fabricants de cellules ou ensembliers, sont spécialisées sur ce créneau (Apollon Solar, Photowatt, etc.). Des bureaux d'études techniques, souvent de petite taille, proposent leur savoir-faire en matière de gestion de projet. La recherche est conduite par des organismes comme le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) ou l'Ines (Institut national de l'énergie solaire) et par des start-up.

Salaire du débutant

2800 euros brut par mois.

Accès au métier

La plupart des ingénieurs en énergie solaire sont issus d'écoles d'ingénieurs généralistes. Certains ont suivi une formation spécialisée (ingénieur ou master) en électrotechnique, électronique, thermique ou énergétique. Quelques écoles et masters proposent une spécialisation en énergie solaire ou en énergies renouvelables. Quelques exemples. Écoles d'ingénieurs avec filière complète en énergétique : Ensiame (Valenciennes), Grenoble INP-Ense3, Insa (Lyon, Rouen, Strasbourg), Polytech (Montpellier, Nantes, Tours, Marseille), ENSGTI Pau, Esir Reims, Ensi Poitiers. Écoles d'ingénieurs avec option énergétique et développement durable : Écoles centrale ; ECE Paris ; EPF (Sceaux) ; ESSTIN (Nancy) ; écoles des mines ; Polytech Corte ; Sup Galilée Paris 13.

Niveau bac + 5

  • Diplôme d'ingénieur en énergétique, en énergétique et développement durable
  • Master en énergie solaire ou en énergies renouvelables

Voir la fiche originale : "Ingénieur/e en énergie solaire"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016