Opticien/ne-lunetier/ère



Présentation

Statuts

salarié/artisan

Secteur professionnel

secteur santé/secteur commerce

Centres d'intérêt

aider, conseiller/faire du commerce

Nature du travail

Conseiller le client

L'opticien-lunetier guide le client dans le choix des verres (en plastique, incassables, antireflet...), des montures (légères, flexibles...) ou des lentilles (souples, rigides, jetables...). Il lui apprend les règles de maniement et d'entretien, lui donne des conseils pour une adaptation rapide. Depuis peu, il est autorisé (sous certaines conditions) à renouveler des verres correcteurs sans ordonnance médicale.

Monter et ajuster

L'opticien s'éclipse parfois dans l'atelier de l'arrière-boutique. Il y travaille alors en s'aidant de divers appareils permettant de centrer les verres, de les tailler ou de les insérer dans une monture. Il est en général aidé par un monteur. Il retourne ensuite dans le magasin pour ajuster les lunettes sur le nez du client et vérifier que le confort visuel obtenu est bien celui recherché.

Vendre et assurer un suivi

Comme tout commerçant, il cherche à séduire le client. Sa vitrine est attractive, sa boutique accueillante, ses articles bien rangés et mis en valeur. Pour arrondir son chiffre d'affaires, il propose des produits annexes : étuis, produits d'entretien... Il se plie volontiers à ses obligations de service après-vente : on peut toujours revenir chez lui pour faire nettoyer ses verres ou resserrer les branches de sa monture.

Carrière et salaire

Débuter comme salarié

Les jeunes diplômés n'ont pas de difficultés à trouver un premier emploi salarié et se voient rapidement proposer un contrat à durée indéterminée. On compte actuellement près de 12 000 points de vente.

Se mettre à son compte

Après quelques années d'expérience, un opticien peut ouvrir son propre point de vente. À condition de disposer d'un capital à investir et de ne pas craindre la concurrence. Les indépendants ont, en effet, de plus en plus de mal à faire le poids face aux grandes enseignes qui représentent, à elles seules, 75 % du chiffre d'affaires du secteur et qui sont à l'origine des innovations technologiques.

Vers une saturation du marché ?

Après dix années d'euphorie, la croissance des vente et du nombre de points de vente stagne. Les acteurs de l'optique revoient leur stratégie. Pour résister à la pression sur le prix, ils lancent des gammes de lunettes à petits prix et ciblent une clientèle plus modeste.

Salaire du débutant

1690

Accès au métier

Le BTS opticien-lunetier est obligatoire pour exercer et ouvrir un commerce. La sélection se fait sur dossier et entretien de motivation. Il est conseillé de se présenter avec un bac S (spécialité maths ou physique), STL (sciences et technologies de laboratoire) ou STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable).

Il est également possible de préparer dès la 3e, le bac pro "optique-lunetterie" qui forme des monteurs-vendeurs capables d'assister l'opticien dans la réalisation, le montage et la réparation des équipements optiques. Si ce diplôme a pour objectif l'insertion professionnelle, avec un très bon dossier ou une mention à l'examen, une poursuite d'études est envisageable en BTS.

Niveau bac + 2

  • BTS opticien-lunetier

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Opticien/ne-lunetier/ère"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016