Sage-femme



Présentation

Statuts

libéral/salarié/fonctionnaire

Secteur professionnel

secteur santé/secteur fonction publique

Centres d'intérêt

soigner/m'occuper d'enfants ou d'adolescents/aider, conseiller

Nature du travail

Assurer un suivi prénatal

La sage-femme assure le suivi de la grossesse normale. Son intervention est d'ordre à la fois médical (échographies, surveillance du foetus, dépistage des facteurs de risques...) et psycho-social (suivi psychologique de la future mère, séances de préparation à l'accouchement). Dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale, la sage-femme joue surtout un rôle d'information et de prévention : séances d'information, visites à domicile, sensibilisation aux risques d'accouchement prématuré...

Assurer les accouchements

À l'hôpital, la sage-femme assure les accouchements seule dans 70 % des cas. Elle surveille, pas à pas, l'évolution du « travail » jusqu'à la naissance. Si un risque se révèle ou qu'une césarienne est à prévoir, elle fait appel au gynécologue-obstétricien ou au chirurgien. Après la naissance, avec la puéricultrice, elle examine le nouveau-né, contrôle ses réflexes et sa bonne santé. Lorsqu'elle exerce en libéral, au domicile, elle intervient sans la présence d'une équipe médicale : mieux vaut une solide expérience derrière soi.

Assurer un suivi postnatal

Durant les jours qui suivent, elle surveille le nouveau-né et prodigue les soins nécessaires à la mère. Il y a les suites de couches, la visite post-natale, voire la rééducation post-natale. Au-delà, les sages-femmes sont maintenant autorisées à proposer à toute patiente en bonne santé des consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention.

Carrière et salaire

 Des effectifs toujours croissants...

En 2014, 21 700 sages-femmes étaient en activité (rapport du Conseil national de l'ordre des sages-femmes, janvier 2015), dont 44 % exerçaient au sein de maternités publiques, 13 % dans les maternités privés et les Espic (établissements de santé privé d'intérêt collectif).Ces effectifs sont en augmentation régulière depuis 10 ans, alors que le numerus clausus est stable (1015 places/an).

...mais des emplois stables plus rares

Aujourd'hui, rares sont les établissements de santé qui proposent un CDI pour les jeunes sages-femmes. Si les établissements publics continuent à embaucher, ils proposent de plus en plus souvent des CDD (contrats à durée déterminée).

Changer d'orientation

Avec de l'expérience et une formation spécifique (master en santé publique, management et ingénierie de la santé, biologie...), une sage-femme peut s'orienter vers la recherche, l'enseignement en école de sages-femmes, s'orienter vers le paramédical car elle bénéficie d'une dispense partielle de scolarité pour exercer certains métiers : ergothérapeute, masseur-kinésithérapeute, infirmier...  Elle peut encore se spécialiser en puériculture.

Salaire du débutant

1616 euros brut par mois (dans la fonction publique hospitalière).

Accès au métier

5 années d'études sont nécessaires pour devenir sage-femme :1 an à l'université puis 4 ans dans l'une des 38 écoles de sages-femmes agréées par les régions, dont 2 écoles privées payantes. La formation débute par la PACES (première année commune aux études de santé) accessible après le bac (S de préférence). La PACES se termine par un concours au nombre de places restreint (20 % d'admis).

En 2e et 3e années de maïeutique : anatomie, physiologie, obstétrique et pédiatrie. S'y ajoutent des langues vivantes, de la sociologie, de la psychologie, de l'éthique, du droit et une initiation à la recherche... L'étudiant apprend à suivre une grossesse qui se déroule normalement. Un tiers de la formation est consacré aux stages. En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences maïeutiques, de niveau licence.

En 4e et 5e années : elles sont davantage axées sur l'étude des pathologies et des grossesses à risques. On y retrouve les matières des 2e et 3e années. Côté pratique, des stages en maternité ou en pédiatrie sont prévus, assortis d'un stage préprofessionnalisant de fin d'études de 6 mois. Les étudiants doivent également soutenir leur mémoire pour obtenir le DE (diplôme d'État) de sage-femme.

Niveau bac + 5

  • DE sage-femme

Voir la fiche originale : "Sage-femme"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016