Technicien/ne de maintenance industrielle



Présentation

Statuts

salarié

Métiers associés

agent / agente de maîtrise de la Ville de Paris (maintenance industrielle), chef / cheffe d'équipe de maintenance, contrôleur territorial / contrôleuse territoriale de travaux (imprimerie), ingénieur / ingénieure de l'industrie et des mines (maintenance, entretien et travaux neufs), mécanicien / mécanicienne en oléohydraulique et pneumatique

Secteur professionnel

secteur construction automobile/secteur industrie agroalimentaire/secteur industrie chimique/secteur industrie métallurgique et fonderie/secteur construction mécanique/secteur industrie pharmaceutique/secteur textile habillement/secteur maintenance/secteur industrie du papier carton/secteur construction électronique/secteur construction aéronautique

Centres d'intérêt

concevoir, utiliser des technologies industrielles de pointe/réparer, entretenir, installer des équipements

Nature du travail

Anticiper la panne

Éviter la panne et l'interruption d'une production, c'est l'objectif prioritaire du technicien de maintenance industrielle, laquelle est essentiellement préventive. La moindre défaillance technique pouvant entraîner des coûts supplémentaires élevés, mieux vaut miser sur le contrôle, la surveillance et l'entretien régulier des équipements.

Dépanner

Si, malgré tout, une panne survient, il faut alors intervenir au plus vite. À l'aide de tests et de mesures, le technicien de maintenance établit un diagnostic et effectue les opérations qui s'imposent. C'est à lui que revient, le cas échéant, la tâche de changer une pièce défectueuse, de modifier des réglages, de corriger certaines données du programme informatique qui pilote les machines automatisées... et d'effectuer la remise en service.

Optimiser l'outil de production

Chercher à fiabiliser et améliorer l'outil de production : c'est aussi le rôle de ce technicien qui cherche par tous les moyens à réduire les coûts. Toujours à l'affût des évolutions technologiques, il conçoit et propose des solutions, en vue d'optimiser la sécurité et les performances des différents matériels et machines employés dans la chaîne de production.

Carrière et salaire

Des besoins croissants

Indispensable dans tous les secteurs industriels (automobile, aéronautique, construction mécanique, transports, agroalimentaire, chimie, biomédical, nucléaire...), le domaine de la maintenance embauche. Les entreprises de production sont les principaux recruteurs, suivies des sociétés sous-traitantes. Près des deux tiers des offres sont en province.

Un large éventail de postes

Le technicien de maintenance peut occuper différents postes à l'intérieur d'une entreprise : responsable sécurité, responsable clientèle, études-développement, spécialiste en maintenance assistée par ordinateur... Certains secteurs (aéronautique, chaîne du froid) demandent des professionnels formés à des techniques spécifiques.

Des possibilités d'évolution

Deux impératifs pour évoluer dans la maintenance : être polyvalent et avoir acquis de l'expérience. Un technicien confirmé peut devenir chef d'équipe. Il peut aussi évoluer vers des postes de responsable en fabrication ou en qualité. Dans tous les cas, la formation continue est un atout de taille.

Salaire du débutant

2000 euros brut par mois.

Source : Le Moniteur. Année : ???

Accès au métier

Les études, toute une palette de diplômes

Les formations en maintenance industrielle couvrent une large gamme de domaines techniques : mécanique, électricité-électronique, électrotechnique, hydraulique... Tour d'horizon :

Bac pro maintenance des équipements industriels (MEI) ou électrotechnique, énergie, équipements communicants .

Après un bac S ou un bac techno STI2D (développement durable), préparer en deux ans, un BTS ou un DUT est un choix plébiscité par les recruteurs. Quelques exemples : BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques, BTS Maintenance des systèmes option A systèmes de production, BTS électrotechnique, DUT génie industriel et maintenance, DUT génie électrique et informatique industrielle...

Après un BTS ou un DUT, certaines licences pro sciences et technologies, orientées gestion de la production industrielle, permettent en un an, d'accéder à des postes de responsable en maintenance.

À retenir : la moitié des techniciens débutants ont un bac + 2, 16 %, un bac pro ou techno. 19 % des diplômés en maintenance, ont été formés par le biais de l'apprentissage.

Voir la fiche originale : "Technicien/ne de maintenance industrielle"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016