Bronzier/ère



Présentation

Statuts

salarié/artisan

Métiers associés

ferronnier / ferronnière d'art

Secteur professionnel

secteur artisanat d'art

Centres d'intérêt

travailler un matériau/fabriquer, construire/exercer un métier artistique ou créatif/exercer un travail manuel

Nature du travail

Un nom, 5 métiers

Le bronzier fond et coule le bronze, et réalise les finitions. La réalisation d'un objet en bronze recouvre plusieurs étapes dans lesquelles le bronzier peut se spécialiser.

Quand il profile, à l'aide d'un tour, des pièces rondes, il est tourneur. Quand il réalise par repoussage les formes les plus diverses, il est repousseur : après avoir réalisé un modèle en creux, il y place une plaque de métal qu'il travaille pour qu'elle épouse le modèle. Le ciseleur sculpte différents motifs et crée des volumes en déformant le métal grâce à des ciselets ou à des poinçons. Le monteur, lui, façonne et assemble les éléments de l'objet final par sciage, soudure ou perçage. Enfin, le finisseur surface (ou polisseur) donne un aspect lisse, brillant, satiné ou vieilli à l'objet. Il peut appliquer une patine, poser une couche d'argent ou d'or...

Le bronzier peut aussi travailler le cuivre, le laiton, l'étain, l'acier, l'aluminium, l'ivoire...

De la restauration à la création

Artisan d'art, le bronzier est amené à restaurer des objets d'art. Mais il est également un créateur. En fonction des commandes qui lui sont passées, il conçoit de A à Z l'objet souhaité. Ce dernier est unique et portera un numéro et un poinçon garantissant l'authenticité et la qualité du travail d'art effectué.

Carrière et salaire

Des commandes qui se raréfient

Malgré l'engouement des Français pour leur patrimoine, il existe peu d'emplois en matière de restauration d'art. D'autant plus que les commandes, notamment publiques (de collectivités locales ou de musées, par exemple), deviennent de plus en plus rares. Les commandes de particuliers et surtout celles des hôtels et des restaurants de luxe permettent au bronzier de maintenir son activité, mais non sans difficulté.

Un secteur en crise

Le secteur du bronze et, plus largement, de la fonderie est en perte de vitesse depuis les années 1990. Le nombre de salariés a en effet diminué de moitié et le nombre d'établissements est passé de 437 en 2009 à 428 en 2010, d'après les Fondeurs de France. Par ailleurs, le coût des matières premières ne cesse de croître.

Vers plus de polyvalence

De plus en plus rares, les bronziers peinent à survivre. Ils ont donc tendance à diversifier leurs compétences afin de pouvoir répondre à un maximum de commandes. Ils sont ainsi à la fois tourneurs, monteurs, ciseleurs, doreurs...

Salaire du débutant

À partir duSmic.

Accès au métier

L'accès au métier de bronzier se fait principalement à partir du CAP. Le titulaire du CAP peut ensuite poursuivre des études jusqu'à bac + 2, pour acquérir une compétence et une spécialisation complémentaires. Pour s'installer, mieux vaut posséder un diplôme de niveau bac. Cependant, des années d'expérience sont nécessaires pour maîtriser toutes les facettes du métier.

Niveau CAP

  • CAP bronzier options monteur en bronze, tourneur sur bronze, ciseleur en bronze

Niveau bac

  • Bac pro fonderie
  • BMA (brevet des métiers d'art) graphisme et décor option décorateur de surfaces et de volumes
  • BP (brevet professionnel) métallier
  • DFESMA (diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art) spécialité métiers d'art du métal de l'école Boulle à Paris

Niveau bac + 2

  • DMA (diplôme des métiers d'art) arts de l'habitat option ornements et objets de l'école Boulle à Paris
  • DMA décor architectural option métal de l'Ensaama (Olivier de Serres) à Paris

Voir la fiche originale : "Bronzier/ère"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016