Conseiller/ère agricole



Présentation

Statuts

salarié

Métiers associés

conseiller / conseillère bio, conseiller / conseillère d'élevage, conseiller / conseillère en machinisme agricole, conseiller / conseillère viticole, conseiller / conseillère d'élevage en production laitière, conseiller / conseillère en irrigation

Secteur professionnel

secteur agriculture

Centres d'intérêt

aider, conseiller/me déplacer souvent

Nature du travail

Relation de confiance

Comment aider une exploitation agricole en difficulté ? Quel engrais utiliser pour fertiliser les terres ? Comment diversifier les cultures et les sources de revenus ? En étroite collaboration avec l'agriculteur, le conseiller agricole cherche à répondre à ces questions. Il définit un projet et des objectifs à atteindre afin d'améliorer la quantité et la qualité de la production (végétale ou animale). Pour cela, il rencontre l'exploitant à intervalles réguliers. Une vraie relation de confiance doit s'établir car un projet peut s'étaler sur plusieurs années. Chaque exploitation étant unique, cet expert apporte une réponse adaptée à la situation, après avoir posé un diagnostic économique et technique.

Information et formation

Lors de réunions techniques, le conseiller agricole informe des groupes d'agriculteurs. Il rédige des rapports, transmet les résultats de la recherche agronomique aux producteurs, et les sensibilise aux problématiques de l'environnement, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix. Il organise aussi des sessions de formation portant sur divers thèmes : la comptabilité et la gestion, le passage vers une agriculture raisonnée, le montage de demandes de subventions, les contraintes de la PAC (politique agricole commune) européenne, etc.

Carrière et salaire

Peu de postes à pourvoir

À la suite de la loi de modernisation agricole de 2010, les postes se sont raréfiés (6 000 conseillers pour toutes les chambres d'agriculture). Le marché de l'emploi est annoncé comme difficile jusqu'en 2015, le temps que des emplois se libèrent dans le cadre de départs à la retraite ou du turn-over relativement élevé dans la profession.

La chance aux ingénieurs débutants

En théorie, un bac + 2 est suffisant pour exercer ce métier. Cependant, en pratique, la plupart des postes sont occupés par des ingénieurs agronomes débutants (titulaires d'un bac + 5) qui souhaitent acquérir de l'expérience. La profession exigeant d'être au fait des dernières avancées technologiques, la formation permanente est développée. Le métier s'est féminisé et la plupart des nouveaux conseillers sont aujourd'hui... des conseillères.

Vers une spécialisation

Le conseiller agricole peut se spécialiser : en productions animales ou végétales, en agriculture biologique, en viticulture... mais aussi en commerce agricole, en formation ou en gestion. S'il est salarié d'une chambre d'agriculture, sa carrière peut évoluer en interne vers différentes spécialités : conseiller d'installation, conseiller de transmission, conseiller d'élevage, conseiller juridique, conseiller en bâtiment, etc.

Salaire du débutant

De 1800 à 2300 euros brut par mois.

Accès au métier

Aujourd'hui, ce métier est plutôt accessible après une formation à bac + 5, même s'il existe des possibilités à bac + 2. Le niveau minimum requis reste celui du BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) ou du DUT (diplôme universitaire de technologie), mais un diplôme d'ingénieur est de plus en plus souvent exigé.

Niveau bac + 2

  • BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ; agronomie : productions végétales ; productions animales ; viticulture-oenologie...
  • DUT génie biologique option agronomie
  • CS (certificat de spécialisation) technicien-conseil

Niveau bac + 5

  • Diplôme d'ingénieur (ingénieur agronome, ingénieur agricole, ingénieur des techniques agricoles)

Voir la fiche originale : "Conseiller/ère agricole"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016