Développeur/euse rural/e humanitaire



Présentation

Statuts

salarié/contrat de volontariat

Secteur professionnel

secteur social

Centres d'intérêt

aider, conseiller/travailler à l'étranger/me déplacer souvent/pratiquer les langues vivantes

Nature du travail

Relancer l'économie

Après une catastrophe ou un conflit, l'économie d'une région ou d'un pays est endommagée ou anéantie. Les ONG (organisations non gouvernementales) mettent alors en oeuvre des programmes d'urgence et de développement. En fonction de sa spécialité de base, le développeur rural humanitaire étudie l'impact des projets à long terme pour relancer la production et la commercialisation.

Conseil agricole

Le développeur rural humanitaire établit un diagnostic détaillé de la situation : besoins des populations, productions, marchés... Il élabore ensuite une stratégie de développement. Selon le contexte, il applique différents moyens : programmes d'introduction et de multiplication de semences, développement de parcelles maraîchères, création de poulaillers collectifs ou de petits élevages, installation de fermes de pisciculture, amélioration de l'irrigation, etc.

Développement durable

Conduire les populations vers l'autosuffisance alimentaire ne suffit pas. Le développeur rural doit pérenniser l'action en créant des coopératives communautaires, en développant des marchés locaux et des micro-financements... Cela passe également par la formation de cultivateurs et d'éleveurs locaux.

Carrière et salaire

Expérience recommandée

Le développeur rural humanitaire doit avoir une expérience professionnelle significative. Les ONG (organisations non gouvernementales) qui assurent des programmes de développement rural recrutent des responsables techniques et des experts en agronomie, des vétérinaires, des spécialistes en économie sociale ou en développement, tous expérimentés. Le développement rural représente 5 % des volontaires en mission. Certaines organisations, comme Première Urgence, Acted, ACF (Action contre la faim), l'Association française des volontaires du progrès ou Agronomes et Vétérinaires sans frontières ont une forte implication dans ce domaine.

Retour en France possible

Les missions durent entre 6 et 12 mois et sont parfois renouvelables. Avec l'expérience, les humanitaires qui ont déjà à leur actif plusieurs missions peuvent évoluer vers des postes de coordination de programmes. Ceux qui souhaitent quitter l'action humanitaire peuvent reprendre une activité en France en tant que conseiller agricole, développeur rural, vétérinaire...

Salaire du débutant

Très variable, la rémunération est fonction du niveau de qualification, de responsabilité et est basée sur la grille salariale de l'association.

Accès au métier

Les ONG (organisations non gouvernementales) recrutent surtout des ingénieurs agricoles et agronomes, ainsi que quelques vétérinaires, économistes et sociologues. Des postes d'animateur rural peuvent être accessibles avec un bac + 2. La pratique de l'anglais est obligatoire.

Niveau bac + 2

  • BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes

Niveau bac + 3

  • Formation de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale de l'Ifaid (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement)

Niveau bac + 5

  • Diplôme d'ingénieur agricoles ou d'agronome
  • Master Gestion des territoires et développement local

Niveau bac + 6

  • Mastère de l'Institut des régions chaudes de SupAgro Montpellier

Voir la fiche originale : "Développeur/euse rural/e humanitaire"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016