Electromécanicien



 

Branche du métier

Industrie des tuiles et briques

Descriptif

Les sites de production de tuiles et de briques utilisent beaucoup d'automatismes pour la fabrication et le convoyage des produits. Au sein de l'équipe de maintenance, l'électromécanicien maintient les équipements (étireuse, presse, rectifieuse, mélangeur/malaxeur, séchoir, four, palettiseur) en état de fonctionnement, dans les règles de sécurité. Compétent à la fois en électricité en mécanique ou en pneumatique, il sait réagir face aux incidents pour diagnostiquer la panne, réparer et faire redémarrer la production au plus vite, tout en gardant son calme. Méthodique, il propose des améliorations sur les schémas électriques ou mécaniques des machines.

Synonymes

Agent de maintenance automaticien
Agent de maintenance en électricité et automatismes industriels
Agent de maintenance en équipement automatisé
Agent de régulation instrumentation
Agent technique automaticien
Agent technique en électronique et automatisme industriel
Automaticien
Fluidicien
Hydraulicien
Hydraulicien sur machines automatiques
Hydro pneumaticien
Installateur-maintenicien en systèmes automatisés
Instrumentiste
Instrumentiste en appareils pneumatiques et hydrauliques
Instrumentiste sur analyseur automatique
Mécanicien hydraulique
Mécatronicien
Monteur automaticien
Monteur hydraulicien
Oléo-pneumaticien
Pneumaticien
Technicien automaticien
Technicien de maintenance automaticien
Technicien en automatismes

Diplômes

Bac pro maintenance des systèmes mécaniques automatisés (MSMA)
BEP Electromécanique
BTS maintenance industrielle
BTS mécanismes et automatismes industriels

Témoignage

Qu'est ce qui vous a amené à ce métier ?

CAP d'électromécanicien et une formation de dépanneur télé, les usines de Ségala et de St Martin cherchait des personnes pour s'occuper de la maintenance. A l'époque, on n'était pas nombreux et on avait la briqueterie la plus moderne.

Qu'est ce qui vous parait intéressant dans ce métier, ce qui vous plait ?

La programmation d'automates est très intéressante avec toutes les évolutions sur les moteurs, les commandes électriques et les armoires. On est passé de l'automatisme sur relais aux automates programmables dans les années 80. Et il y a de plus en plus d'évolutions technologiques. Le métier est loin d'être monotone, il y a du nouveau tous tes jours et on est remis en question. Il faut savoir comment dépanner. On apprend aussi le processus de cuisson, la manière de régler le séchoir, et de gérer les aléas de fabrication. Le fait de produire plus avec une qualité meilleure en gagnant du temps est un défi pour la maintenance. Ce qui fait beaucoup progresser aussi c'est la prise en compte de plus en plus grande de la sécurité.

Comment se déroule une journée ou une semaine, typiquement ?

On planifie les tâches de maintenance à faire sur la semaine pendant la journée en récupérant les demandes de travaux. On participe aux réunions de services. Sur demande, on est amené à intervenir parfois avec les équipes de nuit, quand on est de permanence.

Que conseilleriez-vous à un jeune qui voudrait faire ce métier ?

Il faut être disponible dans notre métier, ouvert et curieux car il y a des problèmes à résoudre en pneumatique, en hydraulique. On a rarement 2 cas de figure identiques. D'ailleurs on est amenés à faire des stages de formation pour suivre les évolutions techniques et s'adapter vite. Pour celui qui est très motivé, il y a des possibilités de participer à beaucoup de travaux, par exemple, le réglage des paramètres d'un four. Mon métier m'a permis de connaître les procédés de fabrication d'une brique et d'une tuile. C'est avant out un travail d'équipes. Entre la production et la maintenance, il doit y avoir une bonne cohésion. Car s'il y en a un qui veut arrêter la machine, l'autre veut continuer à produire

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