Histologiste



Présentation

Statuts

salarié/fonctionnaire

Métiers associés

chercheur / chercheuse en médecine spécialisée en histologie, médecin histologiste, vétérinaire histologiste

Secteur professionnel

secteur fonction publique/secteur recherche/secteur santé/secteur de l'éducation

Centres d'intérêt

faire de la recherche

Nature du travail

Étudier les tissus et les cellules

L'histologiste étudie, à l'aide d'un microscope, les différents tissus organiques qui composent le vivant. Il travaille sur différents types de prélèvements : biopsies, frottis, ponctions, etc. Pour les tissus végétaux, il utilise des méthodes spécifiques (écrasement, empreinte sur vernis...).

Préparer les échantillons

Avant leur étude, l'histologiste procède à la préparation des échantillons, en leur faisant subir certaines réactions chimiques ou physiques pour pouvoir mieux les observer au microscope. La fixation au formol, par exemple, permet d'éviter la décomposition ou la dégradation. Il réalise aussi des inclusions, pour donner une consistance ferme aux tissus. L'inclusion dans des blocs de paraffine permet de réaliser ensuite des découpes en tranches très fines (de l'ordre du micron). Il utilise également la coloration des tissus, pour augmenter leur contraste et faciliter l'observation.

Interpréter les résultats

Il choisit les modalités de prélèvement en fonction des objectifs de l'examen (prélèvement pré ou post-opératoire, autopsie...). Il interprète ensuite les analyses histologiques. En médecine, ses analyses aident à déterminer l'évolution d'une pathologie. Elles sont parfois utilisées directement en salle d'opération.

Carrière et salaire

Dans un centre hospitalier ou un laboratoire de recherche

Il travaille le plus souvent dans un laboratoire de biologie médicale, au sein d'un hôpital, d'une école vétérinaire, d'un organisme de contrôle sanitaire, ou dans un centre de lutte contre le cancer.

Il peut aussi exercer dans un laboratoire de recherche en université, dans un laboratoire pharmaceutique, à l'institut Pasteur, au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique)...

Dans l'industrie

Utilisées le plus souvent à des fins médicales, les techniques histologiques sont aussi pratiquées dans d'autres domaines d'activité. L'histologie alimentaire, par exemple, permet de détailler la composition des produits alimentaires et de déterminer à coup sûr quel type de viande, de poisson... a été cuisiné dans un plat préparé. À la faveur des scandales alimentaires, des laboratoires spécialisés sont même nés, qui proposent leurs services aux acteurs du secteur (distributeurs de l'agroalimentaire, restauration industrielle, organismes certificateurs, etc.). Plus généralement, l'histologiste se trouve aussi dans les laboratoires de biotechnologies et dans l'industrie pharmaceutique ou cosmétique.

Salaire du débutant

À partir de 2500 euros brut par mois. Variable selon le lieu d'exercice et le statut.

Accès au métier

Le niveau de formation varie de bac + 5 à bac + 8 au minimum dans les domaines de la biologie, de la biochimie ou des biotechnologies.

Niveau bac + 5

  • Diplôme d'ingénieur en biochimie, biologie, biologie moléculaire et cellulaire, biotechnologie...
  • Master en biochimie, biologie, biologie moléculaire et cellulaire, biotechnologie...
  • Diplôme d'État (DE) de docteur vétérinaire

Niveau bac + 8 et plus

  • Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine ou diplôme d'études spécialisées (DES) en biologie médicale ou en anatomie et cytologie pathologiques...
  • Diplôme d'études spécialisées vétérinaires (DESV) en anatomie pathologique vétérinaire...

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Histologiste"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016