Inspecteur/trice du permis de conduire et de la sécurité routière



Présentation

Statuts

fonctionnaire

Métiers associés

délégué / déléguée au permis de conduire et à la sécurité routière

Secteur professionnel

secteur fonction publique

Centres d'intérêt

me déplacer souvent/enseigner, éduquer

Nature du travail

Délivrer le permis

Chaque année, près de 1 million de candidats obtiennent leur permis. Attestant d'un niveau suffisant pour être laissé seul aux commandes d'un véhicule, ce titre est délivré par l'inspecteur du permis de conduire. Les modalités des épreuves varient selon le type de véhicule (voiture, moto, camion...) et suivant le profil des candidats : particuliers ou professionnels (chauffeurs de bus ou de taxi, conducteurs de poids lourd...).

Faire passer les épreuves

L'inspecteur intervient dans plusieurs centres d'examens. Suivant son planning du jour, il fait passer l'épreuve théorique de connaissance du code de la route ou l'épreuve pratique de conduite : respect du code, réflexes d'anticipation, appréciation des distances... Il a l'oeil à tout et un jugement sûr car il ne dispose que d'une demi-heure environ pour évaluer les compétences d'un candidat.

Apporter son expertise

Certaines de ses missions sont moins connues du grand public. Sait-on, par exemple, qu'il joue un rôle de contrôle pédagogique et administratif auprès des auto-écoles et qu'il siège parmi les jurés chargés de décerner le brevet aux futurs moniteurs ? Il participe aussi aux commissions de suspension du permis de conduire et apporte son expertise lors des campagnes de prévention routière.

Carrière et salaire

Réussir un concours

Les inspecteurs du permis du conduire sont peu nombreux : on n'en compte pas plus de 1 millier sur l'ensemble du territoire. Pour devenir inspecteur, il faut réussir un concours de la fonction publique organisé par le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer.

Des recrutements limités

Le concours a lieu chaque année. Au menu des épreuves : un exercice de conduite ; des questions orales et écrites sur le code de la route, le droit administratif et le droit pénal ; des mises en situation face à un jury. Le nombre de places est limité : 48 au concours externe de 2008 (pour 1 106 candidats présents aux épreuves), 45 seulement en 2009.

Du stage à la titularisation

Les lauréats sont nommés inspecteurs stagiaires pendant 1 an. Ils suivent une formation de 6 mois à l'ENSRR (École nationale de sécurité routière et de recherches) de Nevers, complétée par un stage de terrain dans le département où ils ont été nommés. Ils sont titularisés à condition d'avoir obtenu des résultats corrects aux contrôles de connaissances et d'avoir décroché le permis moto pendant leur formation.

Évoluer via un concours interne

En fonction de son ancienneté, un inspecteur peut évoluer vers plus de responsabilités en passant des concours internes. Le grade le plus élevé est celui de délégué au permis de conduire et à la sécurité routière : un poste de catégorie A qui permet d'encadrer l'activité des inspecteurs.

Salaire du débutant

Le futur inspecteur est rémunéré dès son entrée en formation. À ses débuts, il gagne environ le Smic.

Accès au métier

Sur concours

Plusieurs conditions sont requises pour passer le concours d'inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière :

  • être titulaire du bac ou d'un autre diplôme homologué au niveau IV, par exemple le BEPECASER (brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière) ou encore le BAFM (brevet d'aptitude à la formation des moniteurs) ;
  • être français ou membre de la Communauté européenne ;
  • être titulaire du permis de conduire automobile depuis plus de 3 ans.

Naturellement, pas question d'avoir fait l'objet d'une suspension de permis !

Voir la fiche originale : "Inspecteur/trice du permis de conduire et de la sécurité routière"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016