Neurobiologiste



Présentation

Statuts

salarié/fonctionnaire

Secteur professionnel

secteur recherche/secteur fonction publique/secteur de l'éducation

Centres d'intérêt

faire de la recherche

Nature du travail

Définir un protocole

Notre cerveau nous permet de percevoir et d'interpréter le monde. Chercheur spécialiste en neurosciences, le neurobiologiste tente de percer ses mystères. Il élabore des expérimentations en suivant un protocole très précis pour vérifier ses hypothèses. Il réalise, par exemple, des interviews de patients atteints de la maladie d'Alzheimer à différents stades, sur une longue durée. Ou bien, grâce au scanner et à des volontaires, il repère les changements d'activité du cerveau lors de la rencontre amoureuse...

Analyser et remettre en question

L'étude achevée, il analyse et interprète les données recueillies. Elles ne vont pas dans le sens attendu ? Peut-être que le protocole n'a pas été correctement respecté ou que les hypothèses de départ n'étaient pas bonnes.... Dans tous les cas, le neurobiologiste s'appuie toujours sur ses expérimentations pour construire des modèles théoriques, servant ensuite à d'autres recherches.

Publier et former

Il rédige des articles et des rapports scientifiques. Il est aussi amené à vulgariser ses découvertes pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Il participe enfin à la formation des futurs chercheurs. Il enseigne à l'université et accompagne les doctorants dans la rédaction de leur thèse.

Carrière et salaire

Dans la recherche publique principalement

Les débouchés dans le domaine de la recherche, peu nombreux, se situent principalement à l'université, dans les hôpitaux universitaires, dans les grands organismes publics comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)... Le métier reste peu répandu et est souvent conditionné à la réussite d'un concours pour intégrer les organismes de la recherche publique.

Après quelques années, le neurobiologiste peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.

En laboratoire privé

La neurobiologie est un domaine qui peut éventuellement intéresser le secteur privé de la santé. Le neurobiologiste rejoint parfois le service recherche et développement d'un organisme privé, pour le compte d'un laboratoire de l'industrie pharmaceutique par exemple. Mais, là encore, les postes restent peu nombreux.

Salaire du débutant

1907 euros brut par mois pour un ingénieur de recherche 2e classe. 2998 euros brut par mois pour un professeur d'université.

Accès au métier

L'obtention d'un doctorat est incontournable pour accéder au métier de chercheur. Il faut choisir soigneusement son sujet de thèse et trouver un laboratoire d'accueil. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter son cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat, en France ou à l'étranger. Mission scientifique, à durée déterminée et rémunérée, le post-doctorat est recommandé car il constitue un atout lors des concours et recrutements.

Niveau bac + 8 et plus

  • Doctorat en neurobiologie
  • Diplôme d'État (DE) de docteur en médecine, suivi d'une spécialité en neurophysiologie

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Neurobiologiste"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016