Technicien en courants faibles



Cheville ouvrière indispensable dans le domaine de la sécurité des équipements, le technicien en courants faibles réalise les travaux de modification, de maintenance et de dépannage électrique de diverses installations : téléphonie, systèmes de sécurité incendie, anti-intrusion, de contrôle d'accès, de vidéo surveillance…

Famille de métiers

Professions du technique et de la logistique

Quelles sont les principales activités ?

A l'hôpital, la sécurité des équipements est peut-être encore plus nécessaire qu'ailleurs : en cela, le technicien est un acteur clé de leur bon fonctionnement, qui garantit la sécurité des patients et des personnels.

Cheville ouvrière indispensable dans ce domaine, le technicien en courants faibles réalise les travaux de modification, de maintenance et de dépannage électrique de diverses installations : téléphonie, systèmes de sécurité incendie, anti-intrusion, de contrôle d'accès, de vidéo surveillance…

Pour ce faire, il tient à jour l'ensemble des documents techniques relatifs aux installations courants faibles : plans, notices techniques d'utilisation, schémas... En toutes circonstances, il est amené à paramétrer aussi bien des autocommutateurs que les téléphones mobiles utilisés par certains professionnels de l'hôpital.

Lors de ses visites de surveillance et sécurité, le technicien en courants faibles diagnostique aussi les pannes et effectue les réparations nécessaires. Au besoin, il assure l'interface et le suivi technique des prestations avec des entreprises extérieures, intervenant sur site.

Dans le secteur de la santé, le métier de technicien en courants faibles s'exerce aussi bien à l'hôpital qu'en clinique.

Pour quelle rémunération ?

Le salaire mensuel brut d'un technicien en courants faibles est d'environ 1 640€ en début de carrière et de 2 030€ en fin de carrière.

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires ?

Le métier de technicien en courants faibles requière des connaissances générales sur l'électricité, les réseaux filaires (cuivres et fibres optiques), les principes de transmission des alarmes de tous types, les normes d'installation des systèmes de sécurité incendie et d'alarmes techniques, ainsi que des notions de base en normes techniques du dessin en bâtiment.

Parmi ses savoir-faire principaux : le câblage d'une prise téléphonique ou informatique, la réalisation de travaux d'électricité selon les normes en vigueur, les passages de câbles cuivre et de fibres optiques, les raccordements...

Exerçant souvent en solo, le technicien en courants faibles doit savoir lire un plan, rechercher des informations, connaître la localisation et la nature des différentes installations électriques.

La maîtrise de logiciels spécialisés pour la représentation des circuits du bâtiment est un plus.

Quelle est la formation à suivre ?

Plusieurs diplômes ou niveaux de formation permettent d'être recruté sur un poste de technicien en courants faibles, parmi lesquels :

  • un BEP suivi d'une spécialisation en génie électrique ;
  • le bac professionnel électricien industriel d'équipement (EIE) ou le bac STI génie électrique ;
  • une 1ère année de BTS électrotechnique.

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Témoignage

José, technicien courants faibles
« Lorsque j'ai obtenu mon bac pro, je n'aurais jamais pensé travailler un jour dans un hôpital ! Pour moi, c'était réservé aux infirmières et aux médecins. Maintenant, je me rends compte que j'apporte aussi ma pierre au bon fonctionnement général de l'établissement. Mon métier me permet d'être en contact avec beaucoup de collègues dans les services et de ne jamais être totalement seul avec mes tournevis et mes fils de cuivre ! Certains patients s'arrêtent aussi pour me poser des questions sur les travaux que je réalise : c'est sympa ! »

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