Traducteur/trice technique



Présentation

Statuts

libéral/salarié

Secteur professionnel

secteur services aux entreprises/secteur industrie

Centres d'intérêt

pratiquer les langues vivantes

Nature du travail

Traduire les notices

Imaginez toutes les notices écrites en anglais... La complexité de certains termes techniques nous empêcherait d'accéder à toutes les fonctionnalités de nos appareils. C'est là que le traducteur technique intervient. Il assure le transfert d'informations d'une langue source, une langue étrangère acquise, à une langue cible, généralement sa langue maternelle. Il traduit ainsi la documentation technique d'un produit fabriqué à l'étranger, un rapport médical, le mode d'emploi d'un logiciel...

Maîtriser un vocabulaire technique

Spécialisé dans un domaine précis : le commerce, l'industrie, le juridique, la médecine, les sciences, les technologies de l'information, l'automobile... il en connaît toutes les nuances linguistiques et le vocabulaire technique, et sait rédiger correctement. Comparé à un traducteur littéraire, il dispose d'une liberté lexicale moindre, car les documents à traduire (souvent des consignes ou des procédures) obéissent à une phraséologie particulière, comme un rapport médical, un logiciel informatique ou un guide d'utilisation.

Se documenter

Quelles que soient ses connaissances, il fait constamment des recherches sur Internet, lit des ouvrages spécialisés, voire consulte des spécialistes, pour suivre de près l'évolution de son secteur.

Carrière et salaire

Des débuts difficiles

Le traducteur doit fidéliser sa clientèle. Travailler en indépendant signifie qu'il faut savoir se vendre. Les débuts dans le métier sont donc parfois difficiles. Ce qui fera la différence : le savoir-faire et la constance. C'est un métier où les périodes de chômage alternent avec des périodes de travail demandant beaucoup d'implication. Gare aux désillusions !

Cultiver ses atouts

L'anglais est bien sûr indispensable mais la maîtrise du russe ou du chinois fera grimper les enchères. Ingénierie, médecine, biologie, droit, finance, informatique, communication, ressources humaines... toutes ces spécialités sont des créneaux porteurs pour le traducteur technique. De nouveaux métiers sont en train de se développer avec l'explosion des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) : sous-titrage, doublage, traduction de SMS, de sites web... Sur Internet, le localisateur traduit, mais intervient également sur l'outil lui-même, ce qui exige des compétences spécifiques en informatique.

Des besoins en hausse

Avec l'internationalisation des échanges, les besoins sont en hausse et touchent des entreprises exportatrices, des organismes scientifiques, des laboratoires médicaux, des compagnies d'assurances, des cabinets d'avocats...

Salaire du débutant

Salaire variable en fonction du lieu d'exercice et du type d'entreprise.

Accès au métier

La traduction technique étant une activité non réglementée, les parcours vers ce métier sont multiples. Le niveau de formation se situe souvent à bac + 5. Parallèlement aux études, il faut avoir fait plusieurs séjours à l'étranger pour s'imprégner de la langue cible. Les doubles compétences sont recherchées : environnement, finance, électronique, sciences pour l'ingénieur... À titre d'exemples :

Niveau bac + 5

  • Diplôme de traducteur, de traduction spécialisée
  • DU traduction spécialisé
  • Masters Traduction et interprétation voire Masters en sciences (mathématiques, biologie, informatique, ingénierie, etc.)
  • Diplôme d'ingénieur (pour un bilingue spécialisé)

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Traducteur/trice technique"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016