Visiteur/euse médical/e



Présentation

Statuts

salarié

Métiers associés

délégué hospitalier / déléguée hospitalière

Secteur professionnel

secteur industrie pharmaceutique

Centres d'intérêt

me déplacer souvent/informer, communiquer/convaincre, négocier

Nature du travail

Un commercial qui ne vend pas

En première ligne face aux professionnels de santé, le visiteur médical assure la promotion d'un ou de plusieurs produits pour le laboratoire pharmaceutique dont il dépend. Mais, attention ! S'il cherche à convaincre son interlocuteur de prescrire sa dernière innovation plutôt qu'une autre, il n'a pourtant rien à vendre. Une charte lui interdit même de donner des échantillons aux praticiens. Par ailleurs, un changement en profondeur de la profession est à l'étude, prônant une intervention non plus individuelle des visiteurs mais collective au sein des hôpitaux.

Une information de qualité

Il doit être capable de répondre aux questions de ses divers interlocuteurs sur la tolérance, l'efficacité, la posologie de ses produits... Les informer sur de nouvelles études ou indications. S'il n'est pas un auxiliaire paramédical, son activité s'inscrit dans le Code de la santé. Après sa visite, il rédige un compte rendu qu'il transmet à son directeur régional. En relayant les observations du corps médical sur d'éventuels effets secondaires, il favorise le dialogue entre le corps médical et l'industrie pharmaceutique.

Des connaissances à jour

Pour suivre l'actualité de ses produits, il s'appuie sur les plaquettes de communication de son laboratoire et participe à des séminaires de formation. Son information est établie dans un cadre strict, dans l'intérêt des patients. Il s'adapte aussi à la politique commerciale de son labo en se rendant à des réunions de secteurs animées par les responsables régionaux.

Carrière et salaire

Une profession en perte de vitesse

On compte 18 000 visiteurs médicaux, soit un visiteur médical pour neuf médecins. C'est deux fois plus qu'au Royaume-Uni. Une profession jeune, puisque 60 % d'entre eux ont moins de 45 ans. Cependant, au vu des plans sociaux dans les laboratoires, du ciblage sur les gros prescripteurs et de la diminution du nombre de médecins généralistes, les effectifs pourraient tomber à 12 000, à l'horizon 2015.

Des bassins d'emploi

La situation de l'emploi présente de fortes disparités régionales. Les laboratoires sont surtout concentrés en Ile-de-France (15 % des emplois), Rhône-Alpes, Côte d'Azur, le Centre et la Haute-Normandie. Il est plus facile de débuter en région parisienne et dans le Nord de la France que dans le Sud.

Une fonction tremplin

Après quelques années, un professionnel peut devenir délégué auprès des médecins spécialistes à l'hôpital. Il peut aussi gravir les échelons et devenir directeur régional pour encadrer une équipe de visiteurs médicaux ou encore évoluer dans l'entreprise vers le marketing ou la publicité.

Salaire du débutant

1800 euros brut par mois.

Salaire variable selon les laboratoires, l'expérience et la zone géographique couverte. Un fixe auquel il faut rajouter des primes selon le volume des prescriptions.

Accès au métier

L'accès à la profession est réglementé. Deux voies de formation possibles ; une quinzaine d'universités préparent à des DU ou à des licences professionnelles en 1 an, accessibles après un bac + 2. Une dizaine d'écoles agréées par le CPNVM (Comité professionnel national de la visite médicale) proposent une formation de "Délégué pharmaceutique" de 9 à 12 mois après un bac + 2. Le titulaire peut alors obtenir sa carte professionnelle. Celle-ci est délivrée par le CPNVM à la demande de l'employeur lors de la première embauche, et renouvelée chaque année à l'initiative de l'entreprise.

Niveau bac + 3

  • DU visiteur médical
  • Licences pro métiers de la promotion des produits de santé
  • Titre de "Délégué pharmaceutique"

Les formations qui mènent à ce métier

Voir la fiche originale : "Visiteur/euse médical/e"
sur le site de l'ONISEP
Fiche mise à jour le 20 mai 2016